Voyage à Pompéi, la légère

Décidément, Pompéi nous avait surpris par la qualité de ses restes, par son ampleur, par les qualités architecturales et artistiques, nous ne nous attendions pas à voir des gravures et lieux consacrés à la luxure et aux relations humaines…

C’est pour l’essentiel au niveau des fresques mais aussi des bâtiments et des statues que nous avons eu ce sentiment.

Ainsi, le Lupanar est un bâtiment qui témoigne d’un aspect de la vie sociale de Pompéi. Centre prospère dynamique et sans complexe, la ville comptait de nombreux lupanar, souvent aménagés à l’étage des auberges ou dans des maisons particulières. Dans ces lieux des femmes d’origine modeste et bien souvent étrangères exerçaient leur art.

Le lupanar que nous avons visité était relativement grand avec une dizaine de chambres.

A l’intérieur de chacune de ces chambres (qui nous ont donné l’impression de geôles..), ont été retrouvé des peintures murales figurant des scènes érotiques très clairement explicites qui semblent être un catalogue des différentes prestations offertes…

Pompéi, la coquine, peut-être mais en tous cas, comme pour le reste quelle liberté d’expression et quelle qualité dans les représentations…

Mots clés: Pompéi la légère

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Naples, la ville aux multiples visages

Avec mon épouse, nous avons déjà parcouru de nombreuses régions de l’Italie…Sauf que nous ne connaissions pas la côte ouest, plutôt vers le bas de la botte, en dessous de Rome pour faire simple.

Nous nous sommes donc décidés, cette année à combler cette lacune et à découvrir en priorité la Région de Naples. Nous reviendrons plus en détail sur Pompéi…pour nous attarder quelques instants sur la ville de Naples.

Nous avions, presque tout lu sur cette ville : de ville merveilleuse, beauté patrimoniale, endroits des plus sales, atmosphère particulière etc.

Bref, nous allions pouvoir faire notre jugement.

Tout d’abord n’écoutez pas les guides…si vous êtes en voiture pas de soucis, la circulation est relativement simple dans Naples et il y a beaucoup de parking aux abords immédiats de la vieille ville, elle interdite aux automobilistes.

Ensuite, perdez-vous dans les différents quartiers afin de mieux sentir les atmosphères. Si vous avez peu de temps privilégiez la veille ville et le quartier espagnol.

Jean Jacques Delille : « Naples un joyau dissimulé »

Naples est classée au patrimoine mondiale de l’Unesco, enfin son centre historique. Mais ne vous attendez pas à voir de superbes monuments, non il faut en fait les deviner, les découvrir derrière les murs noircis par le temps ou la pollution…Bref, les joyaux sont là mais aucun réellement ne sont mis en valeur, ne sont réhabilités…

Naples, à l’évidence peut-être un joyau , encore faut-il que la puissance publique y consacre un peu, beaucoup d’argent, à la fois pour améliorer la qualité de vie de ses habitants et pour mettre en valeur le patrimoine architectural.

L’impression que nous avons eu, est que les biens de l’Eglise eux sont entretenus et mis en valeur de manière exceptionnels, nous citerons par exemple SANTA CHIRIA….qui propose en autre de magnifiques mosaïques…

Bref, nous avons vu Naples, nous avons aimé….mais nous n’y retournerons pas, comme nous le ferons j’espère bientôt avec Venise..ou Florence.

Mots clés: Jean Jacques Delille : Naples joyau dissimulé

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Pompéi, la coquine

Nous avons relaté dans un autre article la visite d’un ancien lupanar. Mais il n’y a que dans ces lieux que les représentations artistiques étaient pour le moins coquines et provocatrices.

Les éléments de fresques retrouvées sur site ont été comme nous le verrons dans un autre article déposé puis transportés dans le magnifique musée archéologique de Naples.

Là, vous y trouverez une salle dédiée uniquement à l’érotisme.

Plus qu’à n’importe quelle époque, l’homme est souvent représenté nu, que cela soit sur les fresques ou les statues et cela à la différence des femmes de l’époque.

Non seulement la nudité n’est pas taboue, mais la virilité non plus. Ainsi une fresque décrit un homme en train de peser son sexe en érection. Et cette représentation se trouve dans la maison des Vettii, riches marchands de Pompéi.

Mais au-delà de statues et des fresques, ont été découvert toute une série d’objets qui aujourd’hui trouveraient place dans des magasins spécialisés plutôt que dans magasins de bibelots et objets d’art.

Aucun tabou ne semble présent dans ses représentations qui rappelons-le se trouvaient dans les villas des habitants de Pompéi…

Certains pourraient même trouver leur place dans des contes de notre enfance.

Mots clés : Jean Jacques Delille, Pompei, Pompéi la coquine, JJ Delille

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Pourquoi ai-je choisi le nom Arabe d’une ville Espagnole ? Parce que tout ici, comme d’ailleurs dans beaucoup d’endroit d’Andalousie, rappelle les histoires successives et parfois mélangées ou concomitantes de divers religions.

Peut-être parce que mes souhaits sont supérieurs à la réalité, mais je rêve, moi qui suis athée, d’une société où chaque religion puisse vivre en harmonie avec les autres…

A Cordoue, comme à Séville ou à Grenade, les mélanges des architectures bien souvent dernières traces d’une civilisation, sont encore très présentes.

Cordoue,  possède un riche patrimoine architectural et culturel, qui conserve des vestiges des différentes phases de son histoire : ce sont succédés ici : les Romains, les Arabes et les Berbères, et enfin les rois catholiques de Castille et Aragon.

Visite de la Mezquita de Cordoue

A Cordoue, le principal lieu de culte est en fait une ancienne mosquée : la Mezquita.

D’ailleurs, on parle ici, de Mosquée-Cathédrale qui résume au fur et à mesure de sa visite un véritable résumé des styles musulman et chrétien.

Rien qu’à revoir cette photo, qui montre une partie des 850 colonnes de marbre, j’ai à nouveau une grande émotion que vous ne ressentez que quelques fois dans votre vie face à un monument.

Au moment de sa construction qui durera près de 200 ans, l’émir de Cordoue demande aux chrétiens d’autoriser les musulmans de prier dans la basilique toute proche du chantier de la nouvelle mosquée…

Un peu d’histoire

Savez-vous qu’au moyen âge, on ne faisait pas que prier dans une mosquée, on y jouait aux échecs, on échangeait des idées entre musulmans et non musulmans, on y faisait l’école. Cela fait rêver de nos jours. En tous cas, moi cela me fait rêver et me permet de garder l’espoir d’un monde meilleur.

C’est au débit du 16éme siècle qu’est construite en plein centre de l’ancienne mosquée une cathédrale, plutôt banale, en détruisant une partie de la mosquée, ce que finira par regretter Charles Quint. 

Le charme de Cordoue : le flamenco

Mais Cordoue, c’est aussi le Flamenco et les écoles de dressage de chevaux. Le mieux est d’assister à un spectacle qui allie les deux. Et sincèrement pour avoir vu les meilleurs Français en la matière au travers du Cadre Noir, l’école Espagnole n’est pas mal du tout.

Dressage de chevaux et flamenco

Cordoue, nous t’avons quitté trop tôt mais nous reviendrons tant ici dans mon cœur résonne l’espoir.

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